Le manque de logements sociaux, l’insalubrité, les logements de taille inadéquates ou trop chers, les hausses de loyers abusives et les pratiques discriminatoires sont monnaie courante au Québec. La pénurie de logements locatifs encore abordables, la spéculation immobilière qui s’intensifie, la pandémie et les changements climatiques rendent la situation du logement carrément dramatique. Résultat : des centaines de milliers de ménages locataires vivent différentes crises du logement, au détriment de leur santé physique et mentale, de leur sécurité, de leur dignité, etc. D’autres sont sans logis, hébergés par des proches ou carrément à la rue. D’autres encore ont dû quitter leur milieu de vie en raison de rénovictions ou de reprises de possession ou sont victimes de discriminations parce que pauvres, autochtones, racisés, avec des enfants ou encore en situation de handicap.
Pourtant, le gouvernement Legault s’obstine à nier « la crise du logement » locatif et surtout, à mettre en place les mesures structurantes qui s’imposent. Ne rien faire pour les locataires mal pris n’est pas une option! Le gouvernement doit contrôler le marché privé, lutter contre la discrimination et construire du logement social autant que nécessaire.
Pour forcer Québec à entendre le désarroi des personnes mal-logées et leurs besoins criants, le FRAPRU organise un Grand forum virtuel inter-régional sur les crises du logement, durant lequel plusieurs ménages locataires témoigneront de leur situation, les 9 et 10 novembre 2021, à partir de 10h.
Pour en savoir plus ou pour vous inscrire à ce forum, consultez l’adresse: /forumcriseslogement.