La mise à jour économique et financière (minibudget) du 25 novembre du gouvernement de François Legault contient une attaque frontale contre le logement social, sous-financé depuis des années.
La majorité des villes du Québec sont aux prises avec une sévère pénurie de logements locatifs, dont les effets s’ajoutent à ceux de la spéculation immobilière.
Le 20 septembre dernier, un gouvernement minoritaire libéral a été réélu à Ottawa. Durant la campagne électorale, le Parti libéral du Canada (PLC) n’a pris aucun engagement pour le logement social.
Le manque de logements sociaux, l’insalubrité, les logements de taille inadéquates ou trop chers, les hausses de loyers abusives et les pratiques discriminatoires sont monnaie courante au Québec.
Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) se réjouit que, pour une rare fois, le logement ait été un des enjeux qui ont retenu l’attention durant la campagne électorale fédérale qui s’achève.