Même s’ils contiennent des investissements en matière d’habitation, obtenus notamment grâce à la mobilisation, les budgets déposés en mars 2017, à Ottawa et à Québec, confirment le manque de volonté des gouvernements dans la mise en oeuvre du droit au logement.
Le 22 mai prochain, le FRAPRU et ses groupes membres amorceront des occupations de bâtiments et de terrains pour revendiquer le financement par Québec et Ottawa, nécessaire à la mise en chantier de 10 000 logements sociaux par année, pendant 5 ans.
Le 22 mars dernier, le ministre des finances, Bill Morneau, a déposé son deuxième budget, lequel compte très peu d’investissements dédiés spécifiquement au logement social.
L’accessibilité universelle (AU) est un concept qui vise à rendre un bien ou un service utilisable de manière autonome par toute personne, peu importe ses caractéristiques intrinsèques ou ses limitations fonctionnelles.
Alors que le gouvernement Couillard avait les moyens d’investir beaucoup plus, il s’est limité à revenir, dans son budget déposé le 28 mars, au financement, pour l’année 2017-2018, de 3000 nouveaux logements sociaux pour tout le Québec.
L’Association Droit Au Logement (DAL) a été créée à Paris, par des familles mal-logées ou sans-logis et des militantEs, suite au campement de 48 ménages, essentiellement des familles avec enfants, expulsées en mai 1990 de deux immeubles squattés.
Même si le revenu social universel garanti (RSUG) semble être un nouveau concept, il est intéressant d’apprendre qu’il fût présent dès 1601 dans la loi anglaise sur les pauvres (Poor Law) et qu’il servait à faire le lien entre l’assistance sociale et les principes de dignité et de citoyenneté.
Au milieu des années 2000, Québec a accordé 350 millions $ sur 12 ans à la Fondation Chagnon, pour ses programmes Québec en forme (2007- 2017) et Avenir d’enfants (2009-2019).
Mobilisation, démocratie, vie associative. Voilà des principes, des actions, qui orientent et définissent depuis plusieurs décennies à la fois le comment et le pourquoi des luttes menées par les groupes de défenses de droits.