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La pénurie de logement locatifs est maintenant généralisée au Québec et les locataires font les frais de la hausse rapide des loyers. Un très large consensus s'est installé sur la nécessité d’investissements significatifs dans le logement social. Le FRAPRU espère que cela aura convaincu le ministre des Finances de lui faire enfin une place significative dans ses priorités budgétaires.
Alors que les crises du logement vécues par les locataires s’enracinent dramatiquement et que les mesures structurantes pour en sortir se font attendre, la maquette d’un char allégorique, illustrant les besoins urgents de logements sociaux partout au Québec, a été déposée devant l’Assemblée nationale, au terme d’une manifestation du FRAPRU. Près de 400 locataires et personnes alliées d’organismes communautaires en provenance notamment de Montréal, Sherbrooke, Québec, Trois-Rivières, Joliette, Rawdon, Saint-Gabriel-de-Brandon et Sorel ont ainsi marché dans les rues de la capitale pour demander au gouvernement Legault de financer le logement social, à la hauteur des besoins, dans son prochain budget.
« Non seulement les taux de logements inoccupés diminuent-ils dramatiquement, mais les loyers, eux, accélèrent leur escalade. Nous ne sommes pas loin de la tempête parfaite, si on prend également en considération le nombre élevé d’évictions dues à la spéculation. L’année qui commence sera extrêmement difficile pour le droit au logement, partout au Québec ». C’est en ces termes que Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU, a commenté le Rapport sur le marché locatif publié ce matin, par la SCHL.