À quelques semaines de la mise à jour économique prévue début décembre, le FRAPRU lance une tournée du Québec, à partir des bureaux montréalais du premier ministre.
Depuis tôt ce matin, une bannière géante sur laquelle on peut lire « Urgent : 50 000 logements sociaux en 5 ans » est visible au pied du pont Jacques-Cartier.
À quelques jours des élections générales, le FRAPRU dresse un bilan de campagne plutôt sombre pour les ménages locataires mal-logés du Québec. Comme il le fait à chaque élection, pour les différents paliers de gouvernement, le regroupement a noté les engagements en matière de logement social et émet son traditionnel bulletin de fin de campagne.
Le 23 septembre, plus de 86 600 étudiant.e.s et 13 750 travailleurs et travailleuses ont un mandat de grève et plus de 350 organisations communautaires seront mobilisées pour réclamer que le futur gouvernement fasse de la lutte aux changements climatiques et du financement du filet social une réelle priorité.
Dans le contexte de la crise du logement la plus profonde de l’histoire moderne du Québec et à mi-chemin de la campagne électorale, le FRAPRU et le RCLALQ interpellent les partis politiques en lice pour obtenir des engagements musclés afin de répondre aux besoins criants des locataires à faible et à modeste revenus. Des locataires de différentes régions au Québec et leurs nombreux alliés manifesteront dans les rues de la capitale cet après-midi. Face aux hausses abusives de loyer et à la pénurie de logements véritablement abordables, ils réclament le contrôle obligatoire des loyers et la réalisation d’au moins 50 000 logements sociaux en 5 ans.
Alors que les conséquences dramatiques de la crise du logement se font durement sentir pour les locataires du Québec, le FRAPRU s’inquiète de l’insuffisance des engagements du parti qui mène dans les sondages pour y faire face. Des membres du regroupement provenant de différentes régions, ont interpellé la CAQ lors d’une action devant son bureau électoral du comté de Verdun.