Rassemblement devant la Réunion fédérale-provinciale des hauts responsables de l’habitation

Le mercredi 5 novembre 2014, à midi, au Château Frontenac, à Québec

Le 5 novembre, les hauts responsables fédéraux et provinciaux de l’habitation se rencontreront au Château Frontenac, à Québec. L’un des sujets abordés sera la fin des subventions versées par le gouvernement fédéral à 585 000 logements sociaux existants, dont 125 500 au Québec.

La fin de ces subventions n’est plus un danger lointain. Dès 2015, 88 coops d’habitation du Québec, totalisant 2000 logements, ne recevront plus les sommes qui leur permettent actuellement d’abaisser le loyer des locataires à très faible revenu qui habitent une partie de leurs appartements. Faute d’une telle aide, ces locataires se retrouveront à payer 200 $, 300 $ et, dans certains cas, 400 $ de plus par mois que leur loyer actuel. Beaucoup d’OSBL d’habitation seront également touchés dans un proche avenir.

Les locataires de HLM pourraient aussi subir les conséquences du retrait fédéral. Même s’ils sont sous responsabilité québécoise, tous ces logements bénéficient de subventions fédérales qui, elles aussi, auront une fin. Au fur et à mesure qu’elle surviendra, la facture du gouvernement québécois s’alourdira. Pour l’alléger, il pourrait être tenté d’augmenter le loyer des locataires de HLM ou même de vendre une partie des ensembles de logements. Le danger sera encore plus grand si ce parc vieillissant de logements est en mauvais état. Or, le gouvernement fédéral se fait déjà tirer l’oreille, année après année, pour contribuer financièrement aux travaux de rénovation nécessaires.

Ottawa doit maintenir ses subventions aux logements sociaux existants. C’est une nécessité non seulement pour les locataires à faible revenu qui y résident présentement, mais aussi pour les personnes et les familles mal-logées qui en ont un urgent besoin.