Des sites à Montréal, pour le logement social :
Denis Coderre doit aussi contribuer!

Bon an, mal an, la Ville de Montréal obtient environ 40 % des logements sociaux financés par les gouvernements supérieurs. Depuis 2008, ça représente quelque 1100 unités par année. Ce n’est vraiment pas assez, alors que 197 000 ménages locataires montréalais doivent consacrer plus de 30 % de leur revenu au loyer.

Pourtant, ce petit nombre de logements sociaux parvient de plus en plus difficilement à sortir de terre. Le prix du foncier ayant explosé au cours des dernières années, les coopératives et les organismes à but non lucratif d’habitation trouvent difficilement des sites à prix abordables pour y réaliser leurs projets.

Les comités logement membres du FRAPRU demandent à la Ville de faciliter l’accès aux terrains et aux bâtisses pour la construction des logements sociaux :

• en achetant des propriétés, afin de les mettre à l’abri de la spéculation, pour ensuite les céder aux futurs projets d’habitation sociale;
• en « gelant » des secteurs (quadrilatères ou grands sites voués à un redéveloppement résidentiel), pour des futurs coops ou OBNL d’habitation.

D’autres moyens sont aussi possibles pour faciliter la construction de logements sociaux à Montréal, comme taxer fortement la spéculation et les propriétaires qui laissent leurs propriétés à l’abandon pendant plusieurs années. Mais dans tous les cas, ça prend la volonté politique de le faire.

L’administration Coderre doit mettre la main à la pâte!
Montréal doit soutenir la lutte des locataires qui veulent rester dans leurs quartiers!

Montréal doit aider les coops et les OBNL à acheter leur site; son prochain budget doit inclure des engagements financiers conséquents!!!

Souper spaghetti, à l’Hôtel de ville, le lundi 16 juin.
Rendez-vous à la Place Vauquelin (275, Notre-Dame est)