Le FRAPRU revendique le financement de 50 000 nouveaux logements sociaux en cinq ans, ce qui permettrait entre autres d’augmenter le nombre de logements coopératifs et sans but lucratif réalisés dans le cadre du programme AccèsLogis, de relancer un programme de HLM, de construire des logements dans les villages inuits du Nunavik et de répondre aux besoins en habitation des Autochtones vivant hors de leurs communautés.
Le FRAPRU demande aussi au gouvernement québécois d’agir de toutes les manières possibles pour assurer la protection du caractère social, de l’accessibilité financière et de la qualité des 126 000 logements sociaux menacés par la fin du financement qui leur est accordé depuis des décennies par le gouvernement fédéral.
Il porte aussi les revendications suivantes auprès des partis politiques:
- Une politique globale en habitation;
- La reconnaissance du droit au logement dans la Charte québécoise des droits et libertés et le renforcement de la portée juridique de cette Charte;
- L’adoption d’un plan d’action doté de budgets suffisants pour permettre une réelle concrétisation de la politique en itinérance dans tous les domaines pertinents, dont le logement, le revenu, la santé, etc.
Le FRAPRU entend finalement s’associer à d’autres groupes pour exiger l’annulation de la hausse prévue des tarifs d’électricité, l’augmentation significative des prestations de l’ensemble des personnes assistées sociales, ainsi que diverses mesures visant à restaurer le plein droit de manifester au Québec.