Montréal, le 6 mars 2014 – En ce début de campagne électorale, quelques dizaines de membres du FRAPRU ont fait résonner des casseroles à la porte d’une assemblée publique du Parti québécois, en présence Pauline Marois, dans Verdun.
Après l’annonce, juste avant le déclenchement des élections, 3250 nouveaux logements sociaux dans le budget déposé par Nicolas Marceau et l’adoption d’une Politique nationale de lutte contre l’itinérance, pilotée par Véronique Hivon, le Parti québécois n’a toutefois pas encore indiqué les engagements qu’il entend prendre à plus long terme pour répondre aux besoins les plus pressants des ménages mal-logés du Québec.
Le FRAPRU presse la cheffe du Parti québécois de prendre la juste mesure des besoins en logement et de proposer une réponse conséquente. Le regroupement rappelle que le Québec compte pas moins de 479 775 ménages locataires qui consacrent plus que la norme de 30 % de leur revenu au loyer et que parmi ceux-ci, 227 875 y engloutissent plus de la moitié. « Ce n’est pas à coup de 3000 à 3250 nouveaux logements sociaux par année qu’on va répondre aux besoins ; à ce rythme, ça va prendre 150 ans ! », a souligné Marie-José Corriveau, la porte-parole du FRAPRU.
Le FRAPRU souligne aussi qu’entre 2000 et 2013, le loyer moyen des logements de deux chambres à coucher a augmenté de 46 % à Québec, de 43 % à Montréal, de 37 % à Gatineau, de 35 % à Sherbrooke, de 33 % à Trois-Rivières et de 30 % à Saguenay.
Pour répondre aux besoins les plus urgents, le regroupement revendique 50 000 nouveaux logements sociaux en 5 ans et assure que la société québécoise en a tout à fait les moyens. « Si on augmente la contribution fiscale des entreprises financières en rétablissant notamment la taxe sur le capital, l’État pourrait aller chercher des revenus additionnels de 600 millions $ ; c’est juste ce qu’il faut pour financer 7000 logements sociaux de plus par année », précise madame Corriveau.
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Marie-José Corriveau, FRAPRU (514) 708-1050 (cellulaire)
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