À quelques jours de la présentation du budget par la ministre des Finances, Chrystia Freeland, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)
Depuis des mois, des locataires témoignent des abus qu’ils et elles subissent, abandonnéEs sans alternative, ni recours efficace, face à un marché avide de profits.
Le budget déposé le 22 mars par le ministre des Finances, Éric Girard, est un affront aux locataires aux prises avec une crise du logement qui s’approfondit.
De nombreux locataires et comités logement sont inquiets pour l’avenir des projets de logements sociaux au Québec. Sans financement additionnel dans AccèsLogis, ils risquent ne jamais voir le jour.
Vu la vitesse avec laquelle la situation des locataires se dégrade et avant que des tors irréparables ne soient commis, le FRAPRU remet à l’ordre du jour sa demande : Québec doit se doter d’une Politique en habitation, qui oriente les interventions de l’État en matière de logement.
Des 44 régions métropolitaines, villes et agglomérations du Québec, recensées en octobre dernier par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, toutes sauf trois, avaient un taux d’inoccupation des logements locatifs sous le seuil d’équilibre, réputé être de 3 %.
Le dernier budget du gouvernement caquiste est tout simplement désastreux, ne comprenant aucune nouvelle unité de logement social dans le programme AccèsLogis.
Suite au constat des reculs inquiétant dans la mise en oeuvre du droit au logement au Québec, le FRAPRU a élaboré une politique d'habitation qu'il soumet au gouvernement du Québec...