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Alors que le Tribunal administratif du logement (TAL) publie ses « pourcentages applicables pour le calcul des augmentations de loyer » pour 2022, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) est alarmé par l’importance de l’inflation et s’inquiète des conséquences de la hausse fulgurante du coût des loyers au Québec particulièrement ménages locataires les plus vulnérables.
Lutter contre les crises ne passe pas par la privatisation de l’aide au logement. Mémoire prébudgétaire 2022 du FRAPRU déposé au ministère des Finances du Québec. Janvier 2022.
La mise à jour économique et financière (minibudget) du 25 novembre du gouvernement de François Legault contient une attaque frontale contre le logement social, sous-financé depuis des années.
Dans ce qui semble être une tentative de calmer le jeu au lendemain d’élections municipales où l’enjeu du logement s’est largement imposé comme une priorité, et alors que la pression monte de toutes parts pour exiger un réinvestissement majeur en logement social et communautaire, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, a publié un communiqué pour « confirmer ses priorités » pour l'utilisation des sommes qui découlent de l'Entente Canada-Québec sur le logement.
Alors que plusieurs villes viennent de se doter d’objectifs clairs de réalisation de plusieurs milliers de logements sociaux et communautaires au sortir de la campagne électorale municipale, les attentes envers le minibudget qui sera déposé le 25 novembre sont grandes dans le milieu communautaire en habitation.
Un Grand Forum virtuel sur les crises du logement organisé hier par le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), a réuni 150 personnes provenant de différentes régions du Québec et même d’autres provinces canadiennes, pour entendre une trentaine de témoignages révélateurs des conséquences désastreuses des crises du logement.