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Alors que plusieurs villes viennent de se doter d’objectifs clairs de réalisation de plusieurs milliers de logements sociaux et communautaires au sortir de la campagne électorale municipale, les attentes envers le minibudget qui sera déposé le 25 novembre sont grandes dans le milieu communautaire en habitation.
Un Grand Forum virtuel sur les crises du logement organisé hier par le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), a réuni 150 personnes provenant de différentes régions du Québec et même d’autres provinces canadiennes, pour entendre une trentaine de témoignages révélateurs des conséquences désastreuses des crises du logement.
Une semaine après le discours inaugural qui ne plaçait pas la situation préoccupante du logement dans les priorités de la session parlementaire, l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ), la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (CQCH), la Fédération des locataires de HLM du Québec (FLHLMQ),  le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH) interpellent le gouvernement Legault, avec l’appui des porte-parole en habitation des trois partis d’opposition, Marie-Claude Nichols, députée de Vaudreuil (PLQ), Andrés Fontecilla, député de Laurier-Dorion (QS) et Véronique Hivon, députée de Joliette (PQ).
Le manque de logements sociaux, l’insalubrité, les logements de taille inadéquates ou trop chers, les hausses de loyers abusives et les pratiques discriminatoires sont monnaie courante au Québec.