Alors que 244 120 ménages locataires du Québec ont déjà des besoins urgents d’un logement adéquat, plusieurs villes québécoises voient poindre une pénurie de logements locatifs qui va détériorer la situation. Les partis politiques fédéraux sont directement interpelés; la première stratégie canadienne sur le logement ne donnant toujours pas les résultats escomptés.
Les conditions de logement dans les communautés autochtones et celles des Autochtones vivant hors des « réserves » continuent d’être parmi les plus déplorables au pays.
Depuis 2017, le gouvernement fédéral a tenu une série de consultations sur la reconnaissance du droit au logement pour en arriver à inclure des articles s’y rapportant dans un bill omnibus.
À l’aube de la signature d’une sixième Entente Canada-Québec sur l’itinérance, le Réseau SOLIDARITÉ Itinérance du Québec et ses membres exigent le respect des orientations et des priorités du Québec en matière de lutte à l’itinérance dans la redistribution des financements fédéraux de lutte à l’itinérance pour promouvoir une approche globale et communautaire et une diversité d’actions en itinérance.
D’ici peu, la plupart des logements sociaux construits avant 1994 avec des fonds fédéraux — dont les 74 200 HLM du Québec — ne bénéficieront plus d’aides fédérales; on dit qu’ils arrivent en « fin de convention »[1].
Le logement n’est pas un bien de consommation ordinaire; il est indispensable à toutes et à tous et c’est un déterminant de la santé et de l’éducation.
Alors qu’au moins 220[1] ménages locataires du Québec n’ont toujours pas trouvé de logement, à une semaine du 1er juillet, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) s’inquiète du peu de mesures disponibles pour leur venir en aide.