Revendications face à Québec
Pénuries de logements locatifs et surtout de logements sociaux, hausses de loyer abusives, évictions illégales, reprises frauduleuses, harcèlement, discrimination, surpeuplement, insalubrité et augmentation fulgurante de l’itinérance font rage au Québec. Alors qu’une sévère crise du logement frappe, le gouvernement caquiste s’obstine à ne pas y répondre adéquatement.
En ne mettant pas en place les mesures structurantes qui s’imposent depuis 5 ans, il a laissé la situation se détériorer. En dépit de quelques avancées obtenues grâce à la mobilisation des locataires, des comités logement et de leurs regroupements, pour la première fois en 25 ans, aucun programme dédié au logement social n’est en place. Malgré l’urgence, nulle mesure n’a été prise pour mener à bien un tel programme, alors que la situation exige une prévisibilité sur plusieurs années. Pire, le gouvernement semble utiliser la crise comme prétexte pour se désengager du financement du logement social en sous-traitant à des acteurs privés (fonds fiscalisés, philanthropes).
Or, pour sortir durablement de la crise, la clé, c’est le logement social ! En plus de mieux encadrer le marché privé, il est urgent que le gouvernement assume ses responsabilités en finançant le logement social à la hauteur des besoins.
C’est pourquoi le FRAPRU: